Un défi qui demande endurance, détermination et des aptitudes sportives dans de nombreux sports afin de s'adapter aux reliefs rencontrés.
Une aventure parce que l'on ne sait pas tout à fait de quoi sera fait le lendemain. Une aventure humaine parce que ce périple est aussi basé sur les rencontres.
Plus personnellement cela m'inspire une errance et une équipée que j'aimerai entreprendre mais qui restera peut-être qu'un rêve...

Oui, mais malheureusement je n'ai pas encore regardé les dvd de ses autres expés faute d'appareil de lecture adapté. Mais il est à portée de main pour le jour où...

Nous avons traversé la Baie de Somme, Dod et moi en kayak biplace. Je regrette de ne pas avoir pu proposer, en raison d'une météo difficile, un parcours plus long pour optimiser nos chances de rencontre avec les phoques de la Baie de Somme, mieux faire découvrir notre merveilleuse Baie et ses phénomènes de marée.

Jean-Louis, un bénévole de l'association la Baie des Phoques, et moi avons apprécié le moment d'échange avec Dod, Véro après la traversée. Le temps, pour eux deux, pour réaliser cette aventure est précieux; mais le temps, qu'ils accordent aux gens qu'ils rencontrent, vaut aussi de l'or pour celui ou celle qui veut bien écouter leur récit et découvrir qui ils sont au fond d'eux...
Le Dodtour m'a permis de faire connaissance par téléphone avec Lionel Mougin, conseiller technique nautique de Lionel Daudet, que j'espère rencontrer sur une compétition de pirogue en 2012.
Egalement on retient la proposition de séjour à la montagne... Si nos agendas le permettent; un jour qui sait... Si la timidité ne l'emporte pas...

Ben encore un truc de fou, que seul Dod aurait pu faire; mais surtout un moyen de découvrir son propre pays, de vivre la richesse de chaque région avec ses traditions et ses coutumes, tout en fleurtant avec les pays voisins à l'heure où l'Europe bat son plein ! Enfin, le dodtour, c'est un trip où on est jamais seul...la preuve, la liste des compagnons de route ne fait que grandir.

Ouais, c'est drôle de passer de partager un bout d'alpinisme hivernal, puis 1 an plus tard de parcourir les plages normandes ! On dit souvent qu'on va là où les amis nous mènent; ben voilà, le Dodtour, c'est aussi ça, se bouger pour faire un bout de route avec son pote. Du coup, je l'attendrais peu être pour le finish dans les alpes !

L'étape du jour, c'est Etretat - St Jouin de Bruneval. Alternance entre le haut des falaises de craie et la plage de galet en passant par les arches d'Etratat et de la manneporte, les tunnels à travers la craie qui nous amène jusqu'au Tilleul. On aurait bien tenté un peu de grimpe, mais le rocher reste fragile et les silex saillants.

Alors il est bon de coeur de Neufchâtel ? et le p'tit Livarot ? le prochain coup je viens avec le Pommeau!

Certains n'y verront qu'un exploit sportif, d'autres un message de liberté.
Personnellement, j'y vois un peu de tout. Tout d'abord, ce qui est assez extraordinaire, c'est de créer un espace d'expression et de liberté en longeant une limite, une limite qui fut souvent dépassée pour aller se battre ou pour découvrir au delà des mers.
Mais c'est en même temps une contrainte, une limitation de la liberté, puisque le Dodtour s'interdit l'éloignement de cette ligne.
C'est aussi un exploit sportif nécessitant rigueur, préparation et mental, car il serait facile d'aller au plus simple, d'ignorer une boucle, de prendre la route située à 100mètres ou de contourner cet éperon rocheux....
Mais avant tout, je pense que le Dodtour ne s'explique pas, il se vit ! Il correspond à un mode de vie et de pensée que beaucoup ne pourront jamais comprendre.

Plutôt deux fois qu'une ! C'est l'occasion de voir qu'à des niveaux de pratique très différents, il y a surtout beaucoup de choses qui nous rapprochent. Et puis c'est l'occasion de partager !

J'y suis allé en double détente.
La première fois, le baptême du feu se fit dans le coin d'Omaha Beach dans le Calvados, à bartasser comme un malade. Ce fut un moment d'émotion autour de lieux chargés d'histoire
La seconde fois, nous nous sommes rejoint dans le coin de Granville, où la magie du mont Saint Michel opère toujours.
Par contre, on dit « jamais deux sans trois ! »

Si vous croisez un type en vélo, à pied ou encordé et qu'il commence à vous parler d'un tour de France au plus prêt des limites, enfuyez vous le plus rapidement possible, il pourrait vous contaminer !
Si vous croisez une femme vous expliquant qu'elle organise la même histoire, partez également, elle est tout aussi peu recommandable !

Je suis tombé en arrêt en lisant, en ligne, un article publiée par Libé... Coup de foudre car le projet est « simple », vivant, proche et... au combien original et imaginatif. C'est le genre d'idée que je regrette de n'avoir pas eue. Bon, c'est tant mieux car je suis bien incompétent pour m'engager dans ce genre d'aventure !
Je suis « mait' d'école » à la retraite depuis 1 an et, pourvu de quelques qualifications « initiateur », j'ai passé beaucoup de mes longues (et méritées...) vacances à encadrer des jeunes sur des activités de pleine nature : ski, voile, spéléo, randonnées, canoë et kayak, VTT.... Les 25 dernières années de ma carrière ont été consacrées à la formation des enseignants à l'utilisation de l'ordinateur comme outil pédagogique innovant... Ainsi, avec des élèves, nous avons pu suivre des « Vendée Globe » des « Trophée Jules Verne »... partager la route de Nicolas Vannier ou de Jean-Louis Etienne.
Alors, le Dodtour ça tombe sous le sens !
C'est un superbe outil pédagogique pour petits et grands. La géographie bien évidement mais aussi la réflexion sur l'histoire des peuples, les notions de nation, de frontière, de langue. Véro et Dod nous tracent un voie sur la manière d'appréhender la vie. Donner du temps aux apprentissages est fondamental et trop souvent oublié pour les enfants comme pour les adultes.

Ce fut un hasard étonnant ! Quand j'ai ouvert la « géolocalisation » Dod se trouvait au Havre (11 km de Trouville à vol de mouette). Avec mon copain Popaul, nous avons passé 4 heures à pister notre aventurier entre le Havre et Trouville...impossible de l'apercevoir... Un courriel à Franck créait le lien avec Dod qui me proposait de l'appeller... Long échange au téléphone pour convenir d'une heure de départ convenable en fonction de la marée... Je réfléchis au parcours... une photo au passage du Méridien de Greenwich, un tour sur les planches de Deauville, un arrêt pour acheter le sac Hermès dont Véro rêve...
Je fut très surpris de la rapidité du lien. A peine quelques tours de roues et j'avais l'impression qu'on se connaissait depuis toujours ! Allez expliquer ?

A peine une heure d'effort sur la plage et vent dans le nez entre Trouville (où je suis né) et le passage du Méridien à Villers sur mer! Il faut que je reprenne l'entraînement !
En rentrant, je me disais que j'aurai bien aimé en faire plus !

J'ai vraiment l'impression d'avoir de nouveaux amis et nous allons essayer de caler des rencontres au cours du périple.
Un souvenir inoubliable en tout cas de cette part de gâteau de la vie partagée avec Véro et Dod ! Merci !

Une aventure originale, probablement inédite qui va révéler les multiples facettes du pays : géographiques, historiques, économiques, culturelles...
De plus, un tel voyage va forcément nous rapporter une foule de récits, d'anecdotes, de photos qui montre la diversité du pays et par la même, sa richesse. Dod en sera le fil rouge, le lien. En suivant son aventure, je vivrais "par procuration" une histoire passionnante !

Oui, dès que j'ai eu connaissance du projet à la "UNE" du Dauphiné Libéré alors que j'étais en Vallouise, je me suis dit il va passer chez moi ! Tout de suite j'ai envisagé de faire un bout de chemin avec lui ; pour le connaître essentiellement à travers ses livres et l'avoir rencontré à l'occasion de leur présentation à "Montagne en Fête" en Vallouise, l'idée de partager un bout de son aventure et lui faire partager ma connaissance du terroir où je vis me semble un échange bien valorisant.

Proche de chez moi, sur la Côte Picarde, de la Baie de Somme jusqu'aux falaises de Normandie.

Un tel projet nous montre que l'aventure existe partout pour peu qu'on structure ses idées. Etre en mouvement, toujours se projeter en avant, DOD nous montre le chemin...
"A chacun sa montagne", "à chacun son Everest", à chacun de croire à son histoire...

Après la route haut alpine, ce tour de France apparait comme une évidence, une suite logique. Voyage au long court où le sportif est prétexte à la rencontre. L’esprit « Dodtour » fait actuellement des ravages en Normandie.

Du cimetière américain de Colleville à Grandcamp-Maisy en vtt.

Si sur le papier suivre une frontière peut sembler simple, dans la pratique c’est un peu plus compliqué. Visiblement la France n’est pas conçue pour être parcourue de cette manière. Et l’éthique de Dod vous oblige à affronter pas mal d’obstacles (barbasse, vase, ronces, portages...) et encore, je ne suis pas tombé sur une étape très difficile. Et même dans nos régions réputées plate, cela peut vite devenir sportif. Bravo donc à Dod d’enchainer ainsi les étapes de 50 kms et merci d’avoir partager si chaleureusement son aventure.

Malheureusement peu doué pour l’escalade et l’alpinisme (et le sport en général), j'apprécie pourtant énormément ces activités. Assez éclectiques, je suis toujours partant pour une belle course d’arête ou un projet plus ou moins farfelu entre copains. J’ai une tendresse particulière pour l’Oisans et le Queyras.

Ce projet est un véritable exploit sportif, tant sur les distances à parcourir que la durée !
C'est long, on n'en voit pas le bout, mais je pense qu'à la fin, on constate que cela s'est passé dans un temps plus court qu'un battement de cils.
C'est la richesse : l'histoire, comme à Colleville, la variété des paysages, des rencontres et le temps qu'on s'accorde....

Pour une belle bavante, oui !
La boue qui colle aux roues, tout le monde veut vivre cela, les foules se battent pour ce privilège !
Ce qui est génial, c'est surtout la capacité d'adaptation de Lionel au groupe ! Mais c'est aussi le plaisir de partager un petit bout de chemin.

De Colleville à Grand Camp, le long des champs au plus proche du littoral, Dod éthique oblige !

J'ai surtout une pensée pour Véro. A la maison, je dois également vivre et accompagner les projets les plus farfelus de la team caffmeux. A une échelle plus raisonnable, il n'y a pas un jour sans une idée de sortie de grimpe /VTT ou voyages. Alors, quand ces idées prennent l'ampleur de l'arête haut alpine et du dodtour, je me pose la question « comment elle fait Véro ? »
T'inquiètes Véro, je compatis à 100% ! Mais, c'est une vraie chance de vivre des moments aussi remplis non ?
Concernant Lionel, une telle rencontre a été un grand moment, mais je ne le remercie pas pour les mauvaises idées qu'il a données !

Je m'appelle Florent et je suis membre du CAF de Caen.
Je ne suis pas un bon grimpeur et en montagne, je me contente de faire de la rando glaciaire: le CV d'alpiniste de Lionel ne m'évoquait donc que ce que m'en rapportaient quelques membres du club. En revanche, depuis toujours je voyage en vélo et je pose les roues de mon vélo partout où je peux, de préférence là où personne ne passe, et à ce titre, le projet un peu fou de Lionel m'évoquait beaucoup de souvenirs.

Ce qui m'impressionne, c'est qu'un type disposant de ce niveau technique et physique accepte de se perdre et de s'embourber si loin de ses montagnes, pour suivre une idée. Accepter ainsi de sortir de sa zone d’excellence, se mettre en question sur des projets un peu plus ingrats, pour appliquer un concept en ayant l’humilité de se conformer à la règle ainsi fixée, quoi qu'il en coûte: là, on dépasse le cadre de la performance, on est dans le beau geste. D'une règle contraignante que l'on s'impose, peut naître une forme de beauté particulière: c'est le propre de la poésie. Lionel, c'est un peu comme un bon romancier qui serait devenu poète...

J'ai eu la chance de faire un petit bout de route avec le Dod sur le littoral Normand, le long des plages du Débarquement.

L’adresse de mon vieux blog : www.chupito.kikooboo.com